Au phare de Chassiron
Je chéris en mon cœur le moment ou la côte
Voit se lever au ciel un soleil glorieux.
Un rose rougeoyant s’impose audacieux
Habillant l’alentour en folle redingote.
Je suis émerveillé ; en troquant leurs couleurs
L’océan, les oiseaux et le vert qui barbotte
Forment un étrange bal de bien douces candeurs
Qui n’a plus de jugeote au phare de Chassiron,
Serait-ce la nature ou cet air sauvageon ?
Ou moi qui m’abandonne à ces tons cafouilleurs ?
Pierre MICHEL