La porte de l’enfer
Cette œuvre, ce carcan de l’artiste Rodin
Grave funestement de l’homme la faiblesse.
Là, les cœurs angoissés et le corps en détresse
De tous sont le miroir, du pauvre ou du mondain.
Des appels au secours montent sous le gourdin
Des remords, de la peur, de l’effroi qui l’oppresse.
Qui peut nous secourir de la main vengeresse
De cet infernal lieu, d’un passé de dédain ?
Quel est le devenir, comment lui faire face
Pour celui dévorant les péchés en rapace ?
Qui cède à ses instincts, tout comme un animal.
Dieu parle à l’être humain, Jésus veut le défendre
Et pour le secourir sa douce main lui tendre,
Qu’il échappe à l’enfer s’il se repend du mal.
Pierre MICHEL