Le feu
Le feu siffle victorieux
Léger mais très facétieux
D’un claquement il se réveille
Volage il chante c’est merveille
Comme un ténor capricieux.
Flamme il devient audacieux
Brûlant la mer, même les cieux
Son ire n’a pas de pareille
Le feu
En extase étaient nos aïeux
La peur au ventre et dans les yeux
Ils s’enfuyaient comme corneille
Où se cachaient bien sous la treille
C’est un lascar très furieux
Le feu
Pierre MICHEL