Ô terre.
Ô terre ! ôtée d’un univers,
Vers un cocon loin des hivers
D’une incertaine nébuleuse.
Un bain d’une ambiance aqueuse
Te sert de lit sur tes avers.
Perle de systèmes si divers
L’homme est né sur toi, fait-divers ?
Ingrate race ; dure aboyeuse ;
Ô Terre !
Éclose au milieu des revers,
Versée à l’endroit puis l’envers.
A l’humain donnant l’âme heureuse,
Son merci ? te rendre lépreuse.
Constat est fait ; l’homme est pervers !
Ô Terre !
Pierre MICHEL