Mon jardin.
Espace verdoyant, doux et riant refuge,
De la faune l’amphi, des concerts du matin.
Ça siffle et caracoule avec effet de fuite,
Prises de bec ardents et semblant de transfuge,
Pour revenir sitôt en acteur cabotin
Et ne pas s’éloigner d’une table gratuite.
Mais bientôt c’est la fin, du joyeux tintamarre
Prélude d’un sommeil sur le siège en rotin,
Qu’une hirondelle rompt par sa folle poursuite
Et du vol d’un bourdon se posant sur la jarre…
Ma sieste en est sans suite !
Pierre MICHEL