Souvenir, le moulin.
J’avais sept ans au plus en ce mois de vacance.
Charrette de géant cheval impétueux,
En un instant la haut, callé par la fermière,
Qui par un hue et dia quitta la dépendance
Pour un moulin très loin, par les chemins boueux.
Quel souvenir ! De peur, de joie et de lumière.
Et là tout m’apparut comme un vieux château fort,
Baignant les pieds dans l’eau, d’un courant tortueux.
Les godets ruisselants chantaient à leur manière
Un chant grégorien, un air de réconfort,
Une belle prière.
Pierre MICHEL
Beau poème sur ce vieux moulin
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