La remplaçante
Elle fuit de mon esprit m’abandonne au grand plat
C’est l’acier la fureur qui vient et prend sa place.
Alors le rouge et noir luisent comme un prélat,
Flamboyant sont les feux des chromes de galla
Lisière de ses yeux brillant comme la glace.
Elle entre dans l’arène et roule au pugilat
Sous le soleil d’été bombant sa carapace.
La moto paradant enflamme la grand-place
Et rien ne lui fait peur ni les monts ni Sarlat.
Son chant monte et rugit devient rauque et vivace,
Viril hurle sa joie et doucement s’efface,
Créant la déraison, un autre apostolat.
La fièvre et la folie emblème de ma race
M’apportent bien l’oubli, ce jus de miellat
Qui m’aide à supporter mon sort loin de sa face.
Ma muse s’est enfuie et me livre au grand plat.
Pierre MICHEL
C’est bien un poème de gars ça ? Non… hi hi hi
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