Leur salaire.
Il leur a fait cadeau d’une planète immense
De pâturages gras d’océans infinis,
De printemps enchanteurs à belle odeur anis
Il n’a rien refusé quelque soit la dépense.
Il les fit eux aussi pour un bonheur intense,
Dans un cadre enchanteur à donner le tournis
Car tout était bien vrai loin d’un simple vernis.
Leur donna liberté, c’était là le suspense,
Pour dominer la terre et aujourd’hui c’est fait !
Mais ils ont tout détruit niant le Dieu parfait
Qui leur disait d’aimer et rejeter la haine.
Ils ont chéri la mort, tuant à flot la vie,
Insensible de cœur, sans cesse inassouvie.
Leur salaire est l’enfer au cou la dure chaîne.
Pierre MICHEL