Comme un dernier Automne…
Un torrent de couleur déferle sur les bois
Et le rouge joutant le vif éclat du jaune
De clair vire à l’obscur faisant fuir l’avifaune,
C’est le temps des départs, reste le pique-bois.
Le vent souffle le froid flûtant comme un hautbois
Et sont pillés les ceps sur les coteaux de Beaune,
Mais le fruste mouton de la race Lacaune
Lui, son lait cru fournit à la ferme Dubois.
Ainsi passe le temps qui doucement déroule
Cet automne nouveau, pendant que tout s’écroule
Car il honnit la paix ce monde des humains.
L’infiniment petit ou grand de la nature
Suit le chemin parfait que Dieu créa mature.
Mais l’homme aime casser, brisant tout de ses mains.
Pierre MICHEL