Poésie classique, le Sonnet Polaire.Le pécheur


113_SONNET-POLAIRE_Le PECHEUR_____)

Le pécheur.

A peine l’aube point, la brume errant sur l’eau,
Qu’il est là ce matin d’un grand jour de froidure.
Le silence est pesant… à couper au couteau.
Une odeur de mouillé déverse sa mixture.

Sa ligne est bien tendue et là flotte un bouchon.
Ses yeux semblent plongés dans un rêve sans fond
Mais il est attentif au merveilleux prodige,

Quand s’éveillent les champs et plus loin le moulin
Qui brasse le liquide en un chant cristallin
Envahissant les prés dans un commun vertige.

Le flotteur disparaît… passe deux canardeaux
L’homme a levé les yeux, mais de cela n’a cure,
Car voici que paraît au dessus des roseaux
Le beau soleil de Dieu réchauffant la nature.

Pierre MICHEL

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s