L’Horloge
Tic tac, tic tac bruisse et chante la pendule,
Inlassable envoûtante elle égraine le temps,
Cantilène inaudible aux cœurs impénitents
Comme à tous jeunes gens au minois sans ridule.
Puis la neige envahi le cheveux qui ondule
Vient la voix qui se casse et les mots chevrotants.
Que penche la tour et… les pas sont hésitants
Et la lucarne ouverte inutile module.
Il me semblait hier, à la belle saison ;
Qu’il était impossible hormis la trahison
Que ce corps résistant, rien ne pouvait l’abattre.
Tic tac, tic tac s’envole et disparaît le jour,
Qu’à Dieu j’ai confié sachant qu’il est amour.
Son pardon est certain en paix je peux m’ébattre.
Pierre MICHEL